A l’occasion des fêtes de fin d’année le chocolat aura toute sa place pour nous aider à oublier un peu les difficultés inhérentes à la pandémie COVID-19.
Source de vitamines, de minéraux et de polyphénols, le cacao (Theobroma cacao) a aussi des propriétés nutritives, mais la question de sa responsabilité dans la survenue de manifestations « allergiques » est sur toutes les lèvres.
La notion d’ « allergie au chocolat » est en effet répandue mais fait généralement référence à des urticaires à type de fausses allergies alimentaires par surcharge en amines biogènes en rapport avec la quantité ingérée.
Certaines allergies supposées au chocolat sont par ailleurs imputables à des contaminations croisées par des allergènes plus communs comme le lait, l’arachide, des fruits à coque, voire la présence non déclarée de lupin [1].
Pour autant des cas d’allergie avérée au cacao lui-même, à type de troubles digestifs, d’urticaire généralisée et de crises d’asthme ont bien été décrits [2], mais ils restent relativement rares et le cacao apparait finalement comme un ingrédient peu allergisant.
Une information scientifiquement documentée telle que souhaite la promouvoir la démarche Transparence Contrôlée est donc aussi pourvoyeuse de bonnes nouvelles, par exemple pour les amateurs de chocolat …
Bibliographie :
[1] Eguiluz-Gracia I et al. Allergic reaction to undeclared lupin in a chocolate. J Investig Allergol Clin Immunol. 2015; 25: 140-2
[2] JP Lopes et al. Not to sweet: True chocolate and cocoa allergy. JACI Pract. 2019; 7: 2868-2871.