On avait l’habitude de penser et dire que les allergiques aux pollens étaient gênés 2, 3, parfois 4 mois dans l’année. Avec les modifications climatiques, nous avons vu cette année des pollens de bétulacées débuter à Noel, des graminées d’une intensité jamais égalée en mai-juin, de l’ambroisie qui attaque les voies respiratoires jusqu’aux portes de l’ile de France en aout et septembre, avec un regain de graminées jusqu’à ce jour. Et bientôt les cupressacées vont reprendre la relève…
Beaucoup de patients qui se contentaient de traitements symptomatiques ponctuels viennent aujourd’hui consulter pour débuter une immunothérapie allergénique car ils ne veulent plus revivre 2023.
De ce mal, tirons un bien : une prise de conscience se fait sur l’importance de l’allergologie et de l’étude de la qualité de l’air. Et toujours les allergologues s’adapteront, informeront et traiteront leurs patients.