Les modalités fréquentes et sous estimées de réactions allergiques de diagnostic difficile, elles reposent sur un interrogatoire policier, parfois indiscret car touchant à la sexualité, les Beta lactamines, fruits secs …..de même selon les voies de contact, mais aussi Le Baiser de la mort « kiss of the death » : antibiotique transmis par la salive à l’autre ! Ou aliment courant mais allergisant chez l’autre !
Un autre exemple : un Œdème périnéal chez une cavalière : changement de la selle fait cesser les troubles, mais rechute après certains rapports sexuels car le partenaire avait bu du Coca Cola (qui était retrouvé responsable dans le produit d’entretien de la selle) !
Le baiser est capable de réduire les réponses cutanées chez l’allergique
↓ 28 à 34% de la « wheal response » des tests cutanés réalisés chez les patients allergiques aux acariens (Kimata Physiol Behaviour 2003)
Il existe une réduction concomitante des neuromédiateurs : Nerve growth factor et Brain-derived neurotrophic F.
Il n’y a pas de modification de la réaction cutanée à l’histamine.
Le baiser intervient plus souvent via les molécules présentes dans la salive ou la muqueuse buccale
Lors des relations sexuelles, il y a :
Transmission de l’allergène par le liquide séminal : Homme → Femme
Transmission femme → homme
Dr Françoise LEPRINCE Allergologue exclusive – Membre du comité de rédaction de l’ARCAA – Association de Recherche Clinique en Allergologie et en Asthmologie.