Le masque, outil de protection qui a cruellement manqué en France au début de la pandémie à coronavirus, y compris aux soignants, y compris dans les établissements de soins.

Et pourtant la très grande majorité des professionnels de santé ont indiqué le port du masque comme faisant partie des mesures barrière à part entière, à condition de les utiliser correctement ce qui n’est pas tellement compliqué. 

Mais il n’y avait pas de masques, dont acte…cette pénurie a d’ailleurs généré des comportements délictueux qui montrent bien que le civisme n’est pas un élément acquis.

Des achats massifs, des sociétés françaises qui se sont mises à en fabriquer en quantité impressionnante et nous voilà presque à la sortie de cette crise sanitaire avec des millions de masques dont on ne sait plus trop que faire, les français s’étant finalement plutôt mis au masque réutilisable en tissu. 

Les professionnels en sont maintenant largement pourvus et les stocks gardés en prévision d’une éventuelle prochaine épidémie, qui tout le monde l’espère n’arrivera pas. 

En attendant, le début du déconfinement s’est trouvé correspondre à une météo estivale, chaleur, vent d’est fort, ensoleillement,  toutes conditions favorables à une pollinisation sans précédent avec des symptômes très sévères (le nez, les yeux, les bronches..).

Les masques, au moins les chirurgicaux, filtrant les virus, filtrent les pollens et également une partie des polluants. 

Même si ce n’est pas la solution miracle pour les allergiques, c’est un élément de plus à ajouter à la panoplie de gestes pour diminuer les contacts avec les pollens. 

Une bonne façon d’écouler les stocks !