L’été semble enfin là, et avec lui un espoir de sortie de la pandémie et de retour à une vie presque normale.
Grâce à l’accélération de la vaccination, qui a prouvé son efficacité et son excellente tolérance, même si des effets indésirables existent, les lieux publics, de loisirs, de restauration, de vacances vont pouvoir reprendre leurs activités.
Malgré cette perspective plutôt réjouissante, de nombreux français, et pas forcément les plus jeunes ( pourtant moins vulnérables) refusent encore la vaccination.
Bien entendu, celle-ci n’étant pas obligatoire, la responsabilité de chacun est engagée, et son choix respecté.
Il n’est pas question que des « antivax » qui ont une posture extrême, irresponsable, irrationnelle, et qui réussissent à semer le doute même dans les esprits les plus sains.
Il y a aussi des gens qui nous paraissent raisonnables qui refusent la vaccination sans même savoir pourquoi. Quand on les questionne, dans nos cabinets en particulier, aucune réponse à cette question : « quels sont vos arguments ? »
Ils n’en ont pas , c’est juste la conjugaison de conversations de comptoir, de lectures glanées sur le net sans vérifier les sources, de suspicion vis à vis de la science, de la médecine, du gouvernement, de la big pharma et j’en passe.
Alors sans doute avons-nous, les médecins, à nous interroger sur la façon dont nous transmettons nos connaissances, dont nous expliquons les maladies, les traitements, dont nous écoutons nos patients et dont nous prenons en compte leur opinion.
Fort heureusement, cette participation du patient à sa maladie devient un des piliers de la médecine moderne et nous pouvons espérer que cela deviendra la norme et améliorera la confiance indispensable envers son médecin.