Après le Covid, la guerre en Ukraine occupe la une de l’information.. et pourtant la vie continue pour tous ceux qui ne sont pas directement concernés. C’est un processus choquant, déstabilisant, culpabilisant, mais ni nos dirigeants ni les citoyens ne peuvent et ne doivent pas continuer à prendre en main les sujets du quotidien, du futur proche et moins proche.

Le rapport du GIEC est dans ce contexte terrible passé plus ou moins inaperçu. Pourtant les scientifiques alertent encore et encore : le temps presse, certains dégâts du réchauffement climatique sont déjà visibles, et si nous ne faisons rien , le réchauffement pourrait atteindre 3,5 degrés à la fin de ce siècle, autant dire une catastrophe annoncée.

Cependant, il nous reste des moyens d’agir, au moins pour limiter les dégâts et s’adapter à ce réchauffement sans précédent, provoqué par les humains et eux seuls.

La maison, notre maison à tous brûle, et nous y mettons le feu en toute impunité.

Nous réagissons quand l’urgence est presque dépassée, trois jours avant l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe personne n’y croyait.

Sommes-nous si insouciants que nous attendrons le point de non-retour ?

Actuellement 3,6 milliards de terriens vivent dans un environnement vulnérable au changement climatique.

Alors il est temps de se réveiller et d’agir contre ceux qui font la guerre, contre ceux qui ont les moyens mais pas la volonté de protéger l’avenir de nos enfants et petits-enfants.