La fédération francaise d’allergologie et le groupe « asthme et allergie » de la SPLF se sont prononcé sur le maintien des traitements de fond, notamment les corticoides inhalés en prévention de l’asthme, ainsi que la possibilité de donner des corticoides oraux en cas d’exacerbation.
Ils soulignent aussi que »l’asthme n’est pas un facteur de risque de développer des formes plus sévères de Covid-19 les conduisant en réanimation, si l’asthme est bien contrôlé notamment par les corticoïdes inhalés ».
Par contre les nébulisations ne sont pas recommandés en première intention, il faut privilégier les sprays ou les poudres.
Les injections régulières lorsque la désensibilisation a déjà été mise en place doivent être poursuivies.
Les initiations de désensibilisation sont à mettre en place en fonction du bénéfice risque et de la décision de l’allergologue.
Il est vraisemblable que la réalisation d’EFR entraîne une augmentation du risque de transmission.
Il est donc recommandé que la pratique d’EFR soit limitée exclusivement aux patients chez qui le résultat de l’examen a un impact important sur la prise en charge d’une pathologie engageant le pronostic vital, notamment dans le contexte de l’oncologie.
Il n’existe aucune indication à la réalisation d’EFR chez un patient considéré comme un cas suspect/probable d’infection COVID 19.
En cas de réalisation, des mesures stricts de protection et de nettoyage devront être mis en oeuvre.