Chers lecteurs,

Après une arrière saison chaude et sèche, ce qui a permis aux allergiques aux acariens, qui connaissent bien cette période difficile de septembre octobre, d’être plus tranquilles cette année, et avec l’hiver son lot de trouble-fêtes pour les allergiques. En effet, les acariens ont la particularité d’être présents en plus grand nombre au début de l’automne et au début du printemps, mais sécheresse et températures élevées ont freiné leur développement. Attention cependant, au moment où nous rallumons les chauffages, où l’humidité revient, ces minuscules arachnides vont de nouveau se reproduire et envahir nos literies. Il faut suivre quelques conseils simples qui permettent d’en limiter le nombre : aérer au moins 20 minutes par jour, maintenir une température aux environs de 18 ° et une hygrométrie inférieure à 45/50%, nettoyer régulièrement la chambre et la literie à 60°.

Mais ils ne sont pas les seuls à induire des allergies en hiver : certains irritants et polluants intérieurs peuvent aggraver ou déclencher des symptômes, en particulier les produits d’ameublement, les peintures, les colles, les sprays et toutes les combustions : en limiter le nombre et aérer sont les seules mesures préventives.

Enfin une allergie hivernale par excellence : l’urticaire au froid, rare, mais très handicapant, dont un article vous donnera plus de détails.

Quant à l’allergie à l’iode tordons le cou à cette idée reçue : elle n’existe pas, tout simplement.

Non les allergies ne sont pas des maladies cantonnées au printemps, le reste de l’année aussi les allergiques en souffrent !

Bonne lecture

Dr. Isabelle Bossé, Présidente de l’ARCAA
et les membres du Conseil d’Administration